La perspective d’une faillite des États-Unis, qui les mettrait dans l’impossibilité de payer les échéances de leur dette, aura-t-elle raison des querelles partisanes entre démocrates et républicains, incapables de trouver un accord sur le budget de leur pays ? À en croire les dernières informations qui filtraient hier de Washington, la réponse semblerait positive.
«Nous avons fait des progrès phénoménaux, nous n’y sommes pas encore mais les progrès sont phénoménaux», a ainsi déclaré Harry Reid, le chef de la majorité démocrate au Sénat, à deux jours de la date butoir du 17 octobre. Dès demain, les États-Unis s’exposeront au risque d’un défaut de paiement. Le département du Trésor américain a évalué que, le 17 octobre, le plafond de la dette fédérale autorisée (16 700 milliards de dollars) sera atteint. « Nous espérons que, peut-être, demain (hier – NDLR) sera un grand jour », a annoncé hier Harry Reid. Un optimisme partagé par l’autre négociateur, le sénateur républicain Mitch McConnell : « C’était une bonne journée. On peut dire que nous avons accompli d’importants progrès et nous espérons en réaliser d’autres très vite. » Si le contour d’un accord semble avoir été défini, ses détails n’avaient pas été dévoilés à l’heure où ces lignes étaient écrites. Mais il semblait acquis que le plafond de la dette américaine serait relevé afin de permettre aux États-Unis de continuer à emprunter. En contrepartie les démocrates lâcheraient du lest sur le financement des réformes de santé d’Obama.
«Nous avons fait des progrès phénoménaux, nous n’y sommes pas encore mais les progrès sont phénoménaux», a ainsi déclaré Harry Reid, le chef de la majorité démocrate au Sénat, à deux jours de la date butoir du 17 octobre. Dès demain, les États-Unis s’exposeront au risque d’un défaut de paiement. Le département du Trésor américain a évalué que, le 17 octobre, le plafond de la dette fédérale autorisée (16 700 milliards de dollars) sera atteint. « Nous espérons que, peut-être, demain (hier – NDLR) sera un grand jour », a annoncé hier Harry Reid. Un optimisme partagé par l’autre négociateur, le sénateur républicain Mitch McConnell : « C’était une bonne journée. On peut dire que nous avons accompli d’importants progrès et nous espérons en réaliser d’autres très vite. » Si le contour d’un accord semble avoir été défini, ses détails n’avaient pas été dévoilés à l’heure où ces lignes étaient écrites. Mais il semblait acquis que le plafond de la dette américaine serait relevé afin de permettre aux États-Unis de continuer à emprunter. En contrepartie les démocrates lâcheraient du lest sur le financement des réformes de santé d’Obama.
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